oracles

Û¥- €\ܶ¶¶¶¶¶¶ÄÄÄÄÄ Î Ø÷ÐÐÐÐÐÐÐÐÐ4Œ les oracles le mot oracle (du latin oraculum) signifie parole, réponse divine à une question posée par un mortel. dans la religion gréco-latine, cette parole divine n'exprime pas la volonté propre de tel ou tel dieu, mais celle d'une essence divine supérieure aux dieux olympiens, le destin. cependant, une autre interprétation fait des oracles rendus par apollon l'expression de la volonté du roi des dieux grecs: zeus. les oracles grecs dans l'antiquité les oracles ont joué un rôle politique certain. ainsi, la pythie de delphes, dont les oracles faisaient autorité dans toute la grèce et au-delà, fut accusée d'être “spartophile”, de “médiser” (être favorable aux perses), ou de “philippiser” (d'adopter le parti de philippe de macédoine). cette intervention politique de la pythie se manifeste dans l'amphictyonie delphique, alliance sacrée de tous les grecs pour défendre ce sanctuaire d'apollon. l'interprétation des oracles les verdicts de la pythie ne sont jamais clairs; comme ceux de la sibylle de cumes, en italie, ils sont “sibyllins”. les questions posées par les consultants sont altérées par des prêtres qui les formulent en termes d'alternative. il faut souvent au consultant un “chresmologue”, payé pour interpréter les oracles. mais crésus, roi de lydie, fut trompé par la réponse qui lui prédisait qu'en attaquant cyrus “il détruirait un grand empire”. c'était le sien. la démarche de crésus atteste du prestige de la pythie auprès d'un monarque oriental hellénisé, prestige qui décline par la suite, au point que démosthène parle de “l'ombre qui est à delphes”. une origine préolympienne le déclin des oracles correspond à l'urbanisation croissante de la grèce. car les oracles ont toujours eu un caractère agreste, lié à une religion préolympienne; les divinités des sources et des forêts furent ensuite intégrées, regroupées avec les dieux du panthéon. ainsi, en dehors de la forme universelle de l'incubation, où le consultant dort dans le sanctuaire pour recevoir en songe la réponse divine, les dieux répondent par le bruissement du vent dans les chênes ou par le chant d'un ruisseau. en dehors d'oracles secondaires, dans des sanctuaires d'héraclès, d'amphiaraos, de proserpine, les grands sanctuaires de grèce et d'asie mineure sont consacrés aux oracles de zeus ou d'apollon: dodone (en Épire) et olympie pour le premier; delphes, didymes (en lonie) et claros (également en lonie) pour le second. la divination en chine des os oraculaires ont été trouvés en grand nombre (plus de 10 000) à anyang (siao touen), capitale des chang (xvie-xie siècle av. j.-c.). ils nous montrent l'aspect le plus ancien de l'écriture chinoise et constituent notre plus riche source d'informations sur la société chinoise antique. ces os correspondent à une forme de divination consistant à inscrire une question sur une omoplate de mouton ou sur l'écaille ventrale d'une tortue, qu'ensuite on expose au feu. les craquelures obtenues permettaient au devin d'interpréter la réponse, qui était alors inscrite sur l'os. les questions portaient surtout sur les récoltes (“le roi demande: pleuvra-t-il?”) et sur l'opportunité d'une chasse ou d'un sacrifice. les ancêtres, à qui s'adresse en général l'oracle, sont également consultés sur les questions politiques et militaires. l'omniprésence des oracles souligne en fait l'importance des devins, qui sont aussi les scribes; déjà, le pouvoir royal est restreint par celui d'une classe en laquelle on peut voir l'embryon de la bureaucratie chinoise. les fonctions oraculaires alors qu'en grèce, les oracles, par leur rôle politique, changeront l'attitude des grecs envers la divinité, à rome, malgré l'apport des grecs d'italie (sibylle de cumes), les oracles hérités des Étrusques, les aruspicina, lus dans les entrailles d'animaux ou le vol des corbeaux, garderont ce caractère agreste d'origine. mais, liés au conservatisme romain, ils entretiendront un clergé spécialisé, attaché aux chefs militaires et aux empereurs, qui se maintiendra jusqu'au christianisme. cependant, jamais ce clergé n'aura à rome la même importance que les immenses collèges de prêtres-devins entourant le monarque dans les empires orientaux. comme en grèce pour les oracles d'esculape, ces devins sont liés à la médecine, qui n'est pas distinguée de la divination. en mésopotamie, la caste des devins était un véritable corps de l'État, puissamment hiérarchisé. dans la chine archaïque des chang, la crémation des os ou le tirage au sort d'os couverts d'inscriptions tenait une très grande place auprès du roi et des grandes familles. leur réponse avait un tel poids qu'on a pu dire qu'ils étaient les vrais gouvernants. il faut donc distinguer les monarchies orientales (où, avec le renforcement de l'État, les oracles se soucient avant tout du bon plaisir du roi) de la grèce, où les sanctuaires, surtout delphes et olympie, sont des lieux sacrés où s'exprime l'unité profonde des grecs entre eux. À rome, les oracles ont une fonction plus conservatrice, préservant l'idéologie terrienne qui a inspiré la république des origines xÅ~ƒ „ ˆ‹‚.ŒÆaùŽù‰n€–œ§¯ºÐ*=,¸Ó  “ ” =x+5\þýüöðï   €*=,¸Ó  _=xc¾z\ûõîéâÝÖÑÊž¾¹²²¬¬ÄþÄþÄýÄýÄþÄÿh3h4titre=ÿf   ( uýð

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